dimanche 24 novembre 15h
théâtre du Corbeau Blanc
Mise en scène Günther Leschnik
avec Sophie Millon
Pina Bausch, chorégraphe a toujours travaillé sur l’humain. « La Reine en Exil », elle, joue sur l’absence où la parole et le mouvement sont fantomatiques, transparents, éphémères. On est donc Philippine Bausch, et on ne l’est pas. Il n’y a rien là qui soit autobiographique, et, à la vérité, rien non plus qui ne le soit pas. Pina Bausch est morte soudainement, le 30 juin 2009, d’un cancer généralisé dont elle ignorait être atteinte. Elle part en pleine lumière, en pleines répétitions. « Une reine en exil » est dans l’instant de ce brutal départ, et, au-delà, dans son irréparable vide.
A corps perdu, la Reine est immobile, au centre des choses.
Une reine exilée, enfermée dans la cage des souvenirs d’enfance, de voyages, elle danse et danse encore.